Product Description
LPO Alsace
1 rue du Wisch 67560 ROSENWILLER
Tél. : 03 88 22 07 35
alsace@lpo.fr
http://alsace.lpo.fr
En ville, à la campagne, dans votre jardin ou au bord d’une route, il peut vous arriver de trouver un oiseau ou un petit mammifère blessé ou malade. Quotidiennement, de nombreuses personnes désarmées devant un animal en difficulté contactent la LPO à la recherche de conseils. Quelques gestes simples peuvent vous aider à réagir de manière adéquate.
Vos contacts en Alsace
Environs de Strasbourg :
Centre de soins LPO Alsace
Tél. : 03 88 22 07 35
alsace.centredesauvegarde@lpo.fr
Zone Nord Alsace :
GORNA
Tél. : 03 88 01 48 00
http://www.gorna.org
Haut-Rhin :
La Brigade Verte
Tél. : 03 89 74 84 04
N’oubliez pas de préciser vos coordonnées, l’espèce (si vous avez pu l’identifier), l’état de l’oiseau (saignements, aile cassée, patte abîmée), le lieu de découverte et la date.
Note : les soigneurs sont souvent auprès des animaux et ne sont donc pas toujours disponibles, mais ils consultent le répondeur fréquemment tout au long de la journée, entre 8h30 et 19h. Et ce, chaque jour de l’année, jour férié et dimanche inclus.
Les gestes qui sauvent
Capturez l’animal avec prudence
L’animal doit être capturé avec précaution. Evitez de lui parler, même pour le calmer, proscrivez tout geste brusque et toute manipulation superflue.
S’il s’agit d’un oiseau : aidez-vous d’un tissu ou de gants, notamment pour vous protéger des serres des rapaces et des becs des échassiers, mais aussi pour éviter un contact avec d’éventuels parasites. Durant les manipulations, l’oiseau devra être maintenu les ailes repliées le long du corps et la tête cachée (sous un torchon, par exemple).
S’il s’agit d’un mammifère : utilisez systématiquement des gants épais (risque de morsures). Ne le manipuler jamais par un membre, mais tenez le corps au niveau des épaules.
S’il s’agit d’une grosse espèce (blaireau, chat forestier, fouine), contactez le centre de soins le plus proche ou à défaut, les pompiers.
Isolez-le au calme
Placez l’animal délicatement dans un carton, dans une pièce obscure, calme et tempérée.
Le carton doit être adapté à la taille de l’animal, avec un couvercle percé de quelques trous (de la taille d’un stylo) pour l’aération.
Le carton doit porter la mention : « Animal vivant + vos coordonnées + le lieu et la date de découverte ».
Eviter l’utilisation de cage en grillage ou à barreaux (où il aggraverait les blessures, abîmerait le plumage…).
Vous êtes responsable de l’animal
Ne le nourrissez pas, ne le forcez pas à boire (risque d’étouffement…).
Ne lui donnez pas de médicaments.
Ne l’exibez pas : un animal blessé a besoin de calme.
Confiez l’animal à un spécialiste
Acheminez l’animal dans les meilleurs délais vers un centre spécialisé pour les soins aux animaux sauvages. Au-delà de deux jours sans soins, les chances de relâcher un animal victime d’une fracture sont quasiment nulles. Les soins aux animaux de la faune sauvage requièrent des connaissances et des installations particulières et ne peuvent être prodigués que par des spécialistes.
S’il s’agit d’un jeune, lui apporter une nourriture inadaptée pendant quelques jours seulement peut compromettre sa croissance et lui provoquer des carences irréversibles.
ATTENTION :
La majorité des oiseaux sauvages sont des animaux protégés par la loi. Leur possession, leur détention et leur transport sont réglementés.
Toutefois, leur transport sans formalité est toléré en cas d’absolue nécessité, par exemple pour le conduire dans un centre de soins. C’est également le cas pour la plupart des espèces chassables.
Informez au préalable un agent assermenté (Gendarmerie, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage…) de votre intention de transport.
Note :
En cas d’alerte à la grippe aviaire, les préfets peuvent suspendre l’acheminement et l’accueil des oiseaux blessés ou en perdition. Renseignez-vous en cas de doute.
Le message sera également relayé sur ce site.
Cas particuliers
Oiseau bagué
Si l’oiseau est vivant, ne touchez pas la bague. Prévenez la LPO en précisant le lieu, la date, les circonstances de la découverte, ainsi que les indications de la bague et vos coordonnées complètes. Rapatriez l’oiseau vers un centre de soins en suivant les indications ci-dessus.
Si l’oiseau est mort, envoyez la bague dans une enveloppe avec toutes les précisions nécessaires (cause présumée de la mort, espèce, date, lieu…) au siège de la LPO à Rosenwiller. Si vous avez des doutes sur l’identification de l’espèce, joignez une photo de l’oiseau.
Oisillons tombés à terre
Les jeunes oiseaux à terre déjà emplumés ne doivent pas systématiquement être récupérés : les parents ne sont certainement pas loin et reviendront les nourrir dès que le « danger » que vous représentez se sera éloigné. S’il y a un chat à proximité, c’est celui-ci qu’il faudra garder à l’intérieur ! Le développement rapide des oisillons leur permet de voler en quelques jours, voire en 24h. Il existe également des techniques pour remettre les jeunes dans leur environnement naturel à l’abris des prédateurs.
Dans tous les cas, contactez immédiatement le service « médiation faune sauvage » de la LPO et du GEPMA pour savoir que faire.
S’il vous apparaît comme vital de récupérer l’oisillon (proximité d’une route, présence de chats et de chiens, parents trouvés morts…), il est alors important de le confier le plus rapidement possible à une structure spécialisée et de ne pas l’alimenter soi-même : chaque espèce a un régime alimentaire particulier et certains aliments peuvent provoquer des carences irréversibles.
S’il s’agit de jeunes rapaces :
Les jeunes rapaces ayant quitté prématurément leur nid ne doivent être systématiquement ramassés même s’ils sont très petits (taille d’une poignée) et couverts d’un duvet blanc. Chez de nombreuses espèces, les parents continuent à les nourrir au sol.
En cas de danger immédiat, il convient de placer ces oiseaux dans un cageot fixé à une branche haute et de vous assurer que les adultes soient présents et que l’oiseau ne soit pas blessé.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à contacter le service « médiation faune sauvage » de la LPO et du GEPMA pour de plus amples informations.
N’essayez pas d’élever les jeunes oiseaux vous-même :
Vous les priveriez de toute chance de retrouver un jour une vie sauvage et autonome.
Ne jamais nourrir des poussins car les besoins alimentaires sont très précis.
Dans tous les cas, téléphonez à l’un des centres de soins et demandez conseil !