Product Description

Nous vous invitons à découvrir notre histoire, nos terroirs ainsi que notre vision d’élever de grands vins d’Alsace. Vision de vignerons indépendants, de vignerons artisans, de vignerons par passion.

 

La famille Boehler a ses racines à Molsheim depuis au moins 1650. Il faudra 5 générations de tanneurs avant qu’Antoine Boehler (1759 – 1827) ne fasse l’acquisition de la première parcelle sur les hauteurs de Molsheim, au lieu-dit « Oberes Bruderthal », que nous sommes fiers de cultiver encore.

Son fils, Jean a alors cultivé cette passion, associant le métier d’ouvrier en armes à celui de vigneron. Il devient peu à peu propriétaire de 70 ares de vignes, qu’il transmettra à son petit-fils, aussi nommé Antoine. Il sera qualifié de viticulteur sur un acte d’état civil en 1897 et marque alors la spécialisation de notre famille dans le monde de de la vigne et du vin.

C’est cependant à partir des années 70 que le domaine a réellement pris son essor, lorsque Marie et Paul Boehler alors jeunes mariés décident d’embouteiller leur production. L’exploitation compte alors 3 hectares dont l’épicentre se trouve sur le Bruderthal, bien avant que ce fabuleux terroir n’obtienne sa reconnaissance comme grand cru. Ils obtiennent également une partie du vignoble de la Holderhurst actuel.

Les études de René, le fils cadet l’ont alors mené à rencontrer Josiane lors d’un stage. C’est ensemble qu’ils décident de reprendre l’exploitation familiale en 1992, alors encore en polyculture. Ils vont l’orienter purement dans la culture de la vigne. La ferme va alors rapidement muer pour devenir un outil moderne de vinification.

Dotés d’un nouvel espace de réception de la vendange, Josiane et René peuvent pleinement se consacrer à l’expansion du vignoble et l’acquisition de nouveaux terroirs, dont les parcelles Pfann, Leimen et Hahnenberg. Ils choisissent de cultiver la vigne uniquement sur les parcelles en coteaux qui possèdent le meilleur potentiel qualitatif.

Après un Master en « Vigne, Vin et Terroir » suivi à Dijon et de nombreuses expériences de travail en France comme à l’étranger, il revient prêter main forte à ses parents sur le domaine dès juillet 2016.

Après une première expérience professionnelle, Aurélie rejoint Julien sur le domaine en 2022 et vient combler le départ à la retraite de René.

Aujourd’hui, Josiane, Aurélie, René et Julien travaillent de cœur sur le domaine étendu à plus de 8 hectares pour produire des vins de grande précision, vins de terroirs d’un style fidèle à la famille, qui a pu être initié par ses aïeux.

Le domaine a réellement pris son essor à partir des années 70 et la production de vins en bouteille par Paul Boehler, qui a alors acquis parmi les plus belles parcelles sur les hauteurs de Molsheim. Le Grand Cru Bruderthal, avec son sol marno-calcaire sur substrat calcaire en est le parfait exemple.

Aujourd’hui mené par René Boehler, nous cherchons chaque année à faire évoluer nos vins grâce aux connaissances technologiques et au savoir-faire acquis durant ces dernières décennies, transmis de génération en génération au sein de la famille.

C’est pour cela que nous produisons aujourd’hui nos raisins en suivant une lutte raisonnée. Celle-ci vise à limiter au maximum les traitements phytosanitaires sur la parcelle grâce aux observations faites au vignoble et l’adaptation des pratiques.

Bien sûr, pour l’obtention d’un produit de grande finesse, nous persévérons dans cette même voie lors de la transformation du raisin au vin. Ainsi, après des vendanges exclusivement manuelles, les vinifications se veulent traditionnelles, grâce aux levures naturellement présentes sur les raisins, et un raisonnement « à la carte » pour chacune de nos cuvées.

Ces soins apportés tout au long du processus nous permettent aujourd’hui d’obtenir des produits de grande qualité, sans cesse renouvelée.

Le domaine Boehler se situe à proximité du centre-ville de Molsheim (25 km à l’ouest de Strasbourg), sur la Route des Vins d’Alsace.

Terroirs de Molsheim
Le terroir. Notion complexe, équation entre un sol et un climat. Il est avant tout une parcelle, un bout de terrain, façonné par l’homme. Nous n’exploitons pas la terre : nous entretenons un paysage.

Nous avons à cœur aujourd’hui de définir le terroir comme une particularité propre à notre vignoble. Une particularité, berceau de nos cépages. S’ils sont au nombre de 7 en Alsace, c’est essentiellement lié à la complexité de notre géologie, résultant de l’ouverture du fossé rhénan il y a 35 millions d’années.

Cet évènement a occasionné la formation de la chaîne des Vosges d’un côté, de la Forêt Noire de l’autre. Au pied des Vosges subsistent les collines sous-vosgiennes, lieu d’épanouissement de nos vignobles. Sa géologie complexe laisse entrevoir une mosaïque de sols dans toute l’Alsace, avec plus de 800 entités différenciées.

Le vignoble de Molsheim n’échappe pas à cette particularité et dispose à lui seul de plusieurs entités. Les deux substrats (ou roche-mère) prédominants seront calcaire ou marneux, suivant notamment un gradient d’altitude. Ces nuances ont déjà été remarquées par les premiers vignerons de la ville et plus encore par les différents ordres religieux ayant occupé la cité Bugatti. Des lieux-dits ont alors été délimités et nommés. Ils mettaient ainsi en avant des terroirs, déjà réputés à l’époque, encore revendiqués aujourd’hui.

Le domaine visant à produire des vins de terroir, nous sommes fiers aujourd’hui de cultiver la vigne sur de nombreux lieux-dits, dont un grand cru classé officiellement. Nous sommes convaincus que chaque cépage s’épanouit sur un terroir précis. C’est pourquoi nous avons pour volonté de maintenir une viticulture dite de monocépage pour exprimer au mieux la subtilité de la relation sol / climat.

 

• Grand Cru Bruderthal

Traduit littéralement par « Vallée des Frères », le Bruderthal tient son nom des frères monastiques qui, dès le XIVème siècle cultivaient ce jardin délicieux. Précurseurs, ils avaient saisi l’importance qualitative de ce secteur d’à peine plus de 18 hectares, ce qui amena les Hospices de Strasbourg à y acquérir des parcelles vers le XVème siècle.

D’orientation sud, sud-est, en plein cœur du ban viticole molshémien, la pente de ces parcelles est moyenne, avec une altitude comprise entre 235 et 300 m, le situant en milieu de coteau. Le substrat, du calcaire dur, est dénommé Muschelkalk. Les sols de ces parcelles sont peu à moyennement profonds, allant de 40 à 70 cm. Bien qu’argileux (supérieur à 30%), ce sont des sols très caillouteux, comprenant un taux de calcaire actif élevé, qui se réchauffent rapidement.

Ce type de sol influe directement sur le comportement de la vigne : pauvre en matière organique, les rendements excédent rarement 40 à 45 hL/ha. Ce sont également des terroirs disposant d’une faible réserve utile en eau en surface, ce qui oblige les racines à trouver de la fraîcheur en profondeur et à profiter des failles de la roche-mère pour s’infiltrer. Cette particularité leur permet de très bien se comporter lors d’été chauds et secs, assurant une maturation lente et régulière.

Plus encore que les divers terroirs de Molsheim, le Bruderthal produit des vins d’une longévité étonnante. Celle-ci peut être imputée à la pureté de son calcaire, conférant aux vins une fraîcheur remarquable, même dans des millésimes plus caniculaires. Le Riesling, le Pinot gris et le Gewurztraminer y excellent tous trois. Ils sont par ailleurs représentés par des surfaces plantées quasi équivalentes. On leur retrouve des caractéristiques uniques : une salinité remarquable couplée à des notes épicées.

Ces vins méritent d’être gardés un minimum de 4 ans à partir de leur date de récolte pour s’ouvrir. Ils seront pleinement épanouis entre 10 et 15 ans, pouvant encore se bonifier après ces dates.

 

• Lieu-dit Hahnenberg  

Le Hahnenberg, que l’on peut traduire par « Mont des coqs », tiendrait son nom de la réelle difficulté de mise en culture de ces terres : ne pouvant rien y faire pousser, il était plus rentable de les laisser en pâtures.

Le mérite d’y faire pousser de la vigne revient cependant aux moines chartreux, très présents à Molsheim, qui avait même fait le parti de construire une cave en contrebas de la parcelle. Cette audace a permis à la commune de Molsheim de rapidement faire valoir ses vins en Alsace et plus encore en Europe. Réputé pour produire des vins de dentelle, ce terroir fait valoir ses lettres de noblesse sur les plus grandes tables.

Situé au nord du ban viticole de Molsheim, ce lieu-dit se situe entre 220 et 270 mètres d’altitude pour une surface globale de 16 hectares. Il bénéficie d’un microclimat particulier, de par son exposition plein est et ses pentes très fortes.

Les parcelles occupant ce lieu-dit font état d’une géologie remarquable, rare en Alsace. On observe ici des Rendzines, caractérisées par des sols extrêmement courts, allant de 20 à une trentaine de cm à peine. Très caillouteux, ces sols ne doivent qu’à leur concentration d’argile élevée de permettre une viticulture. La réserve hydro-azotée y est plus faible encore qu’ailleurs dans le vignoble, obligeant la vigne à fournir d’importants efforts pour développer son système racinaire, au détriment de la quantité de raisins. Le substrat se compose également de calcaire dur de type Muschelkalk.

Les rendements sont par conséquent naturellement faibles, de l’ordre de 20 à 40 hL par hectare. Situé très en hauteur, ce terroir venteux est tardif. Les vendanges n’interviennent de manière générale qu’une semaine après la moyenne du domaine.

Les vins issus de ce lieu-dit sont cristallins, ciselés. Ils sont aptes à conserver leur fraîcheur sur de longues périodes et il est préférable de leur laisser quelques années de garde avant de les servir. Produisant une grande majorité de vins secs, ce terroir est un parfait allié de la gastronomie.

 

• Lieu-dit Seiler

L’origine du nom « Seiler », pour le cordier, est aujourd’hui relativement floue. Il se pourrait que ce lieu-dit ait servi à produire du chanvre : matière première indispensable au travail des cordiers. Cette hypothèse serait plausible quand on connaît la préférence du chanvre pour des sols légers, ressuyant et se réchauffant rapidement.

Ce maigre lieu-dit, dont on ne recense que 2,8 hectares se situe en contrebas du Bruderthal, dans la partie centrale du ban viticole de Molsheim entre 200 et 240m d’altitude. Il bénéficie de la même orientation sud,sud-est que lui, avec toutefois des pentes plus modérées.

D’un point de vue géologique, le Seiler se rapproche du Bruderthal (voir plus haut), avec un Muschelkalk en profondeur. C’est plus en surface que vont se jouer les nuances quant au grand cru. Situé plus bas, la parcelle du Seiler a hérité d’un sol plus profond, plus riche, grâce à ses argiles granulométriques.
Sa situation climatique est tout aussi intéressante. Enclavée dans un thalweg, les extrêmes thermiques seront plus marqués : il y fera plus chaud lors de la journée et généralement plus frais dans la nuit.

La qualité de ce sol, combiné aux fluctuations thermiques permettent une excellente maturation aromatique et phénolique.

Ce terroir confère richesse, puissance et finesse aromatique aux vins qui en proviennent, notamment pour les vins rouges qui supporteront aisément une garde d’une dizaine d’années, bien que très gouleyants jeunes.

 

• Lieu-dit Leimen

« Leimen » se traduit littéralement de l’allemand par « argile ». Il semble acquis que les premières personnes à cultiver ce terroir aient remarqué la texture de ce sol, très fortement argileux.

Ce lieu-dit est étendu sur un plateau de 13,5 hectares, à une altitude oscillant entre 260 et 300 mètres. Il surplombe Molsheim par son versant sud-est, est. On le retrouve plus au sud par rapport au ban viticole.

C’est cette position qui a fortement contribué à la formation de son terroir. Les argiles que l’on retrouve très présentes à la surface proviendraient de la dégradation des marnes, que l’on retrouve à des profondeurs variant entre 50 jusqu’à 80 cm dans certaines parcelles.

Riche en matière organique, c’est le régime hydrique de ce type de sol, argilo-marneux qui confère toute l’expression qualitative de la vigne. La couche de marnes dans le sous-sol le rend totalement imperméable dès lors que les précipitations deviennent importantes. Cela se traduit par la résurgence de sources plus en aval en hiver. Au contraire, l’assèchement progressif de cette couche en été laisse des failles qu’exploitent les racines de la vigne. Si toutefois l’été ou l’automne venaient à être pluvieux, la couche de marnes regonflerait. Ceci limite l’absorption d’eau par les racines développées en été, préservant le potentiel qualitatif de la vendange.

Cette dynamique d’assèchement particulière permet à ce terroir d’apporter beaucoup de rondeur, de suavité et de longueur aux vins qui en sont issus. Ils sont généralement très faciles à déguster jeunes, bien que possédant un potentiel de garde de 7 à 10 ans. Les vins qui en sont issus sont secs.

 

• Lieu-dit Pfann – Schaefferstein

Le mot « Pfann » possède des traductions aux sens multiples : poêle, four à chaux ou encore saline. L’origine de la dénomination de ce quasi-monopole de moins de 2 hectares reste encore très floue.

Jadis cultivé par les Jésuites, cette parcelle fait partie d’une entité étendue de moins d’une dizaine d »hectares : le Schaefferstein. On retrouve ce lieu-dit sur une altitude entre 200 et 240 mètres. Il jouit d’une exposition sud, sud-est, sur des pentes moyennes. Sa situation par rapport au ban viticole est très centrale : seul un petit val le sépare du Bruderthal.

A l’instar du Leimen, le sous-sol du Schaefferstein est marneux. Il se distingue cependant par son sol. Beaucoup plus maigre, celui-ci n’est épais que de 30 à 50 cm. Il se serait formé à partir de colluvions, très drainants. Cela permet une infiltration aisée de l’eau, qui se retrouvera cependant rapidement bloquée sur la couche de marnes, hermétique, située plus en profondeur. Il n’est pas rare de voir alors de sources resurgir lors de fortes pluies, en aval de la parcelle, là où les marnes affleurent.

Ce terroir développe tout son potentiel qualitatif par la contrainte exercée sur le développement racinaire de la vigne. Celle-ci devra débaucher beaucoup d’énergie annuellement pour créer de nouvelles racines au printemps : les anciennes étant en partie écrasées lors du gonflement des marnes en hiver. Ainsi, l’énergie et le carbone dirigés vers la production de racines limite fortement la fertilité des vignes plantées sur ces parcelles, laissant pleinement s’exprimer la notion de terroir.

Les vins qui en sont issus développent un bouquet aromatique porté par des fruits à chair jaune, très expressif. Ce terroir apporte rondeur et longueur en bouche, pour produire des vins amples, secs et gras qui s’apprécient aussi bien jeunes qu’après une dizaine d’années.

 

• Lieu-dit Taubenstein – Schafferstein

D’une superficie totale de 1,2 ha, ce lieu-dit au sous-sol marneux jouit d’une exposition extrêmement solaire, chaude, au cœur du vignoble de Molsheim. Ce lieu-dit se situe à une altitude de 260 m et fait face au Grand Cru Bruderthal.

Légèrement plus en altitude que la Pfann, le Taubenstein profite des mêmes caractéristiques pédologiques, avec un sol de colluvions cependant encore moins profond, de l’ordre de 20 à 30 cm. Cela se traduit pas des vigueurs plus faibles et un rapport feuille / fruit bas, permettant une photosynthèse moindre à l’approche des vendanges.

La géologie est composée de marnes, élément clé assurant la fertilité des sols par un régime hydrique contraignant mais en quantité suffisante pour la vigne.

 

• Lieu-dit Holderhurst

« Holder » proviendrait de l’allemand « Holler » (le sureau). La « Holderhurst » se traduirait donc par « bosquet des sureaux ».

On peut rapidement comprendre le nom de ce lieu-dit lorsque l’on connaît la préférence du sureau de pousser sur des sols calcaires, supportant aussi bien humidité que sécheresse.

Situé le plus au sud de notre parcellaire, sur le ban viticole de Mutzig, la Holderhurst s’étend sur XXX hectares, entre XXX et XXX mètres d’altitude, exposé au sud.

La terre, malléable, riche est ici très argileuse. Portée par des éboulis calcaire liés à des marnes, la Holderhurst forge une double caractéristique : son sol retient aisément de nombreux minéraux ainsi que de l’humidité, favorisant une croissance rapide en été. Cependant, dès qu’une période de sécheresse est amorcée, la vigne peine à trouver de nouvelles réserves hydriques dans les premières couches du sous-sol ce qui contraindra le développement végétatif d’une vigne qui consacrera alors ses ressources à la maturation des raisins.

Le résultat gustatif se retrouve rapidement en fût, puis dans le verre : les vins qui en sont issus sont très fruités, délicats. Ces vins, très généreux s’ouvrent rapidement à la dégustation, malgré leur potentiel de garde pouvant dépasser la dizaine d’années.

 

 

Les Vins

Nos vins sont avant tout le fruit de notre terroir. Trois gammes viennent représenter la diversité de nos parcelles. Les Saint-Georges, assemblages de terroirs marneux et calcaires présents sur les communes de Molsheim et Muztig uniquement. Les lieux-dits, cuvées parcellaires représentant la richesse d’un lieu unique. Le grand cru Bruderthal, vinifié en parcellaire également, est un terroir classé officiellement, produisant parmi les plus grands vins d’Alsace.

En plus de ces vins de terroirs, nous produisons un Crémant Brut ainsi que des vins liquoreux, qu’ils soient Vendanges tardives ou Sélections de grains nobles, lorsque le millésime s’y prête.

• Saint-Georges
  Nos « Saint-Georges », du nom du saint protecteur de Molsheim est aussi un clin d’œil à Georges Boehler, qui avait acheté les bâtiments au 4, Place de la Liberté où nous vinifions encore aujourd’hui.

Les vins composant cette gamme proviennent de plusieurs parcelles, marneuses ou calcaires, plantées uniquement sur les coteaux de Molsheim et Mutzig. L’assemblage de parcelles est très important ici. Complémentaires, cela permet d’apporter un équilibre et une longueur pour ces vins. La notion de cépage y est avant tout reconnaissable, procurant fruit et finesse pour un plaisir immédiat, bien que la qualité intrinsèque de nos terroirs permette une bonne garde.

 

• Pinot gris
  Riche, corsé mais doux. Le Pinot gris accompagne admirablement les cuisines exotiques ou vos créations sucré-salées. C’est son caractère doux accompagné d’une belle fraîcheur qui fait du Pinot gris un excellent vin de plaisir, accompagnant aisément toutes les tables.

 

• Gewurztraminer
  Puissant et charpenté. Il révèle des notes de litchi, de rose et d’épices. On l’apprécie en apéritif pour une touche d’onctuosité mais aussi sur du foie gras, avec des fromages forts ou des desserts. Le Gewurztraminer est certainement l’un des cépages les plus réputés d’Alsace. Sa trame aromatique riche n’a aucun égal, en France ou ailleurs.
  Lieux-dits
  Nos lieux-dits proviennent de parcelles strictement délimitées, possédant une entité géologique et climatique bien précise. Si l’assemblage des terroirs permet d’obtenir des vins parfaitement équilibrés, les vinifications de nos lieux-dits exacerberont les qualités d’une unique parcelle. L’expression du terroir se découvre directement dans la bouteille.

Ici, le lieu prend toute son importance. On dégustera la pureté d’une parcelle, d’un sol, d’un climat. Nos terroirs peuvent être vinifiés en mono-cépages ou en assemblage, selon les caractéristiques mêmes du terroir. L’idée est de révéler les nuances existant au sein de notre vignoble, de produire des vins de garde, de gastronomie, des vins plus spirituels qui demanderont quelques années avant de se livrer.

 

• Lieu-dit « Leimen »
  Le Sylvaner se complaît particulièrement sur le terroir argilo-marneux du Leimen. Grâce à son régime hydrique unique, ce terroir est propice à maintenir une belle vivacité en conférant rondeur et volume en bouche. A déguster sur des hors-d’œuvre, fruits de mer, sushis… Les vins du Leimen s’ouvrent rapidement et peuvent être dégustés relativement jeunes. Vin sec. Garde entre 1 et 8 ans. 100% Sylvaner.

 

• Lieu-dit « Thomen »
  Complantation de Sylvaner et Auxerrois, les vins du Thomen sont légers, aériens. Véritable reflet d’un terroir bipolaire: des marnes pour lui apporter de la rondeur, une exposition plein sud mais une orientation vers la vallée de la Bruche et ses vents frais pour des maturités aromatiques exceptionnelles, portant sur des notes de fruits jaunes. Un véritable appel aux fromages frais et plats d’été autour des légumes du soleil. Vin sec. Assemblage de Sylvaner et Auxerrois. Garde entre 2 et 8 ans.

 

• Lieu-dit « Holderhurst »
  La Holderhurst est une parcelle se caractérisant par une grande profondeur de sol, de nature argilo-calcaire. Plus précoces, les Riesling issus de ce terroir sont aromatiques et fruités. L’épaisseur de son sol lui apporte un volume en bouche important, tandis que les marnes profondes assurent une tension en finale. On le savourera particulièrement sur des poissons en sauce, choucroute ou des fromages de chèvre. Vin sec. Garde entre 2 et 12 ans. 100% Riesling.

 

• Lieu-dit « Hahnenberg »
  Le Hahnenberg est un terroir tout particulier en Alsace, formé de Rendzines, sol court très calcaire. Son sol pauvre, rachitique et ses pentes abruptes permettent l’élaboration de Riesling cristallins, ciselés. Ses notes iodées sont un appel aux produits de la mer : il ravira les palais autour d’une aumônière de saumon ou d’un plat d’huîtres. On apprécie les vins du Hahnenberg servis 2 degrés de plus que les autres vins blancs, pour exalter leur bouquet. Vin sec. Garde entre 3 et 15 ans. 100% Riesling.

 

• Lieu-dit « Pfann»
  La Pfann repose sur des marnes argileuses, vêtues d’un sol court drainant. Elle offre une dynamique de maturation très rapide pour les Pinot, Muscat ou Gewurztraminer, qui sont les premiers raisins du domaine à être ramassés. Son bouquet sera sur les fruits jaunes, évoluant vers des fruits à coques. Vinifié en sec, dans des fûts de 5 à 7 vins, on apprécie sa rondeur, son volume en bouche, sur des volailles rôties, du veau ou encore des abats. Vin sec. Garde entre 2 et 10 ans. 100% Pinot gris

 

• Lieu-dit «Schaefferstein»
  Le Schaefferstein partage les mêmes caractéristiques pédologiques que la Pfann. Cette complantation de Pinot gris, Muscat et Gewurztraminer produit des vins amples, gras. Avec la persistance que l’on connaît de ces terroirs riches, on trouve à ce vin des notes épicées, d’épices douces et une légère patine. On l’appréciera sur des viandes blanches, des poissons gras ou encore des fromages. Vin sec. Garde entre 7 et 10 ans. Assemblage de Pinot gris, Muscat et Gewurztraminer.

 

• Lieu-dit « Seiler» – Pinot noir
  La parcelle du Seiler bénéficie d’un sol profond, sis sur un calcaire dur de type Muschelkalk, et d’un climat chaud. Ces conditions sont extrêmement favorables à l’obtention de Pinot noir d’une grande structure tannique, propice à traverser les années, aux notes de fruits mûrs et d’épices. Le calcaire apporte quant à lui la finesse et la fraîcheur indispensables aux grands rouges. On conseille ce vin rouge sur des pièces de viande rouge, des gibiers et autres fromages. Vin sec. Garde entre 3 et 15 ans. 100% Pinot noir

  Grand Cru Bruderthal
  Le Bruderthal, lieu-dit réputé depuis nombre d’années se définit encore différemment des autres lieux-dits de Molsheim. Connu depuis des siècles à Molsheim, alentours et sur les plus grandes tables européennes, il est reconnu comme grand cru en 1992.

Joyau du vignoble molshémien, nous cultivons sur le Bruderthal du Riesling et Gewurztraminer. L’influence du terroir confère une salinité unique, des notes de fleurs séchées, des épices, guidés par une acidité franche. .

Le sol, marno-calcaire sur substrat calcaire permet de produire des Riesling ciselés, riches, secs. La trame minérale, la tension de ces vins en font de parfaits compagnons des poissons, fromages à pâte dure ou rôtis de veau.

 

Les Gewurztraminer, doux, de ce terroir unique procurent des notes intenses de pétales de roses séchées et d’épices. Sa fraîcheur, ressentie en milieu de bouche, lui confère une formidable finesse aromatique. On apprécie ces vins sur un foie gras, des cuisines exotiques aux éices douces (gingembre, cardamone, curry…), des fromages forts (munster, maroilles, fourme…) ou des tartes aux fruits.

Quel qu’il soit, de quelque millésime, un Bruderthal est un vin de garde. Discret, voire austère lors de ses premières années, il gagne en force et s’ouvre avec le temps. Nous vous conseillons de les garder précieusement les 4 premières années dans votre cave avant de commencer à les ouvrir. Ces bouteilles se bonifieront avec le temps pour de longues années encore par la suite, avec une garde jusqu’à 15 à 20 ans.

Crémant
Notre Crémant est issu d’un assemblage de 3 cépages, répartis équitablement. Nous utilisons du Pinot blanc pour sa fraîcheur en attaque, du Chardonnay pour le corps du Crémant et de l’Auxerrois pour sa finale ronde.

Cet assemblage très complémentaire est effectué sur le pressoir directement. Il se voit bonifié par un élevage sur lattes de 18 mois : l’autolyse des levures apportera du gras et du corps au Crémant.

Enfin, nous avons à cœur de produire un Crémant Brut, c’est-à-dire très peu dosé, avec une faible sucrosité.

L’ensemble de ces facteurs, gage d’une production entamée dans les années 90, a fait notre réputation sur ce produit qui sublimera chacun de vos apéritifs, en-cas ou apéritifs dinatoires.

Vendanges tardives & Sélection de Grains Nobles
Les Vendanges tardives et Sélections de grains nobles, vins liquoreux de très grande garde, ne sont produits que certains millésimes. Elles proviennent essentiellement de nos terroirs calcaires, plus favorables à l’obtention de celles-ci.

L’obtention de ces vins de grande réserve dépend fortement du millésime. La décision d’en produire se fait à l’hiver, lors de la taille. Nous visons pour cela des rendements très faibles, de l’ordre de 25 à 40 hL par hectare.

C’est toutefois l’automne qui reste le paramètre clé de la réussite. La production d’un grand vin liquoreux passe par des nuits très fraîches, des matinées humides favorisant la rosée sur les baies puis des après-midi ensoleillées et sèches, durant plusieurs jours consécutifs.

Lorsque les conditions concordent, la pourriture noble issue de Botrytis cinerea se développera sur les baies et les assèchera progressivement pour gagner en concentration. On parle alors de passerillage sur souche.

La gamme aromatique évoluera complètement, pour dévoiler des notes de fruits cuits, confits, de fleur d’acacia, de miel… On apprécie ces vins seuls, sur du foie gras ou avec une tarte au citron. Garde entre 4 et 30 ans.

 

Retrouvez nous directement au caveau du domaine !
Visite et dégustation sur rendez-vous uniquement
Plus d’information à boehlerjulien@gmail.com

Ainsi que sur rendez-vous, toute l’année, au :
4, Place de la Liberté  67120 MOLSHEIM

Vous pouvez nous contacter par téléphone au 03.88.38.53.16, par mail à rene.boehler@orange.fr