PRODUCTION
Nos productions proviennent à 60 % de nos cultures, le reste étant cueilli ou ramassé à l’état sauvage.
Le sauvage constitué d’une 20 aine de plantes cueillies de mi mars (ail des ours) à fin octobre (cynorrhodons, fruits de l’eglantier sauvage) et se concentrant plutôt au le printemps, et d’une bonne 10aine de résineux différents ramassés quant à eux en automne / hiver. Ces prélèvements sont faits dans des lieux sélectionnés, dans le respect de la plante, de son milieu mais aussi de son cadre légal. Ces cueillettes sont labélisées agriculture biologique par Ecocert. Le plus gros des prélèvements sauvages est fait sur le sapin puisque c’est près de 40 t de résineux dont 30 de sapin qui sont prélevés chaque hiver.
La qualité de nos productions passe tout d’abord par la reconnaissance des plantes (compétences botaniques basiques). Mais aussi par savoir cueillir sur le bon lieu, au bon stade de maturité et dans de bonnes conditions climatiques et d’acheminement / stockage (trajets courts, plantes peu tassées…)
Le cultivé provient de 2 zones conduites aussi selon les règles de l’agriculture biologique.
L’une de 0,5 hectare se situe au Tholy à 3 km et comprend surtout les aromates, les fleurs cueillies régulièrement (tous les jours pour le Bouillon blanc et la mauve) et les petits fruits. 2 tunnels y sont implantés (216 m2) et permettent les multiplications végétatives et semis des petites plantes au printemps, la production de quelques délicates sous abri l’été (basilic et marjolaine)
L’autre de 1 hectare se situe au lieu dit Mironfaing à 7 km d’ici et à 700 mètres d’altitude. Là poussent plutôt les plantes à feuille pour les tisanes et d’autres pour la distillation (achillée, bleuet, menthes, mélisse, sauge, thym etc…).
Peu mécanisés (un tracteur et un motoculteur), nos principaux outils sont l’œil et la main. Dans notre métier on peut dire que l’humain a une place centrale car certaines tâches ne sont pas ou peu mécanisables à petite échelle. Cela garantit aussi une qualité de plante, d’autant plus que nos approvisionnements se font dans un cercle régional tout au plus, et à au moins 80 % sur le massif.
TRANSFORMATION
La base de notre travail reste la transformation des plantes aromatiques et médicinales que nous récoltons. Il a fallu créer des recettes et les tester !
Pour les tisanes et aromates, la plante est séchée grâce à un déshumidificateur, ainsi la température ne dépasse pas 38 ° C. Les plantes conservent couleur, aromes et propriétés et peuvent se conserver. Un laboratoire leur est dédié pour le tri et le conditionnement
Pour l’atelier de distillation, notre système est en fait une extraction à basse pression (0,3 bar) à la vapeur sèche. Nous ne pourrions pas distiller (malheureusement….) des fruits en vue de faire de l’alcool. L’objectif est vraiment d’arracher en douceur les molécules contenues dans les plantes grâce au pouvoir « aérien » de la vapeur. La durée est importante puisqu’on a les plus forts rendements au début (de l’ordre de 60 à 70 % de l’huile essentielle totale.) et vers la fin, les molécules sont différentes et viennent enrichir l’huile essentielle. Son spectre d’action est ainsi plus large et son arôme plus « plein ».
On obtient aussi par l’alambic de l’eau florale ou hydrolat, qui est cette vapeur recondensée ayant entrainé l’huile essentielle dans son voyage en se chargeant au passage de nombreuses molécules (dont des résidus d’huile essentielle). Les critères de qualité de ce produit intéressant et méconnu sont un rapport de 1 à 1 quant au chargement de l’alambic. Soit pour 100 kg de bleuet on va retirer 100 litres d’eau florale. Elles sont aussi filtrées pour leur conservation car c’est un produit vivant, sans conservateurs de plus.
Le laboratoire dédié à la cosmétique, aux normes en vigueur, nous permet de faire des produits un peu plus « élaborés », tout en restant des produits cosmétiques et aux formules simples et approuvées. On pourrait parler de cosmétique paysanne. Non labélisé bio (à cause de critères galvaudés) les ingrédients qui les composent sont 100 % issus de l’agriculture biologique.
Le reste des transformations est alimentaire et comprend des sirops, des confitures pour ce qui est du sucré et des huiles aromatisées ou encore des pestos pour le salé.
COMMERCIALISATION
Le mode de commercialisation – essentiellement en vente directe – nous rapproche de nos clients et nous laisse la maitrise de toute notre filière courte, et notamment de la valeur ajoutée crée par notre propre travail. Le lien producteur consommateur ne peut se faire de façon claire et directe que sur des circuits courts et de proximité comme le notre. Au-delà d’avantages commerciaux évidents, il y a aussi et surtout créer du lien, mais aussi de l’amour propre pour ce qui nous fait se lever tous les matins (ou presque !!)… avec passion !!
Notre éthique & nos engagements
Une agriculture biologique respectueuse de l’environnement.
Une agriculture à taille humaine: travail manuel sur de petites surfaces.
Valorisation de notre production. Fabrication de produits artisanaux pérennisants des savoir faire traditionnels.
Des plantes conformes botaniquement.
Respect des ressources lors de la cueillette sauvage.
Entretien des paysages et maintien de la diversité des espèces locales de montagne.
Vente directe à la ferme pour privilègier le contact avec la clientèle.
Accueil et formation. Collaboration avec des écoles d’horticulture et d’agriculture pour transmettre des savoir-faire.
Témoins privilégiés de l’évolution de certains milieux naturels, nous sommes partie prenante de leur présérvation (Arnica par exemple)
Nos cultures
Situées entre 600 et 700 mètres d’altitude, sur les hauteurs de la commune du Tholy, nos cultures sont le point de départ de notre activité. En effet, nous cultivons sur 1.5 ha de terre sableuses (en bio), plus de 30 variétés de plantes aromatiques et médicinales.
Nos cultures se trouvent sur 2 parcelles distinctes, toutes deux à l’écart des grands axes de communication et préservées des sources de pollution (entourée de prairies naturelles labellisées en agriculture biologique) et chacune d’elle répond à des besoins spécifiques en terme de production:
* la première, proche de notre lieu d’habitation, comprend de petites surfaces consacrées aux récoltes manuelles et quotidiennes. (ex: bouillon blanc, mauve, calendula…). De plus, c’est à cet endroit que se trouvent nos tunnels pour le travail de semis et de multiplication.
* la seconde représente 1 ha d’un seul tenant, à plat, consacré aux cultures de plus grande importance, principalement pour nos besoins en huiles essentielles ou en eaux florales (ex: menthe, sauge, sarriette…). Sur cette parcelle, le travail du sol est un peu mécanisé (tracteur, planteuse…). Les récoltes de plantes pour la tisanerie se font par contre à la main.
Nous cultivons sur ces deux parcelles des plantes vivaces et annuelles. Les rotations s’effectuent tous les deux à trois ans pour les vivaces pour éviter l’enherbement des cultures. Nous évitons évidemment d’implanter des espèces de la même famille d’une année sur l’autre pour ne pas épuiser nos sols.
De la graine à la fleur:
Dès la fin de l’hiver et à partir de la semence, la plante va bénéficier de toute une série de travaux (principalement à la main) auxquels nous apportons le plus grand soin:le semis(mars), la multiplication (avril), la mise en culture en plein champ (fin mai-juin),le désherbage(juin-juillet-août), la cueillette(juillet-août-septembre selon les espèces).
Pour en savoir plus sur nos cultures et satisfaire votre curiosité, venez nous rejoindre à la Ferme du Bien Etre. >> carte et itinéraire
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